| gilbert qulennec on Wed, 2 Mar 2005 02:22:18 +0100 (CET) |
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| [nettime-fr] BOLKESTEIN SUITES Raoul Marc JENNAR |
de raoul.jennar@wanadoo.fr
BOLKESTEIN : LES PREUVES
Suite à ma note intitulée « Quelques vérités sur Bolkestein » ,
certains hommes politiques, en particulier ceux qui promettaient de
« faire de la politique autrement, » ne supportent pas que j’aie rendu
compte des documents officiels et publics du Parlement européen qui
fournissent les textes adoptés et le détail des votes.
Signe navrant du déclin de nos pratiques démocratiques, les élus,
comptables de leurs propos et de leurs actes devant les citoyennes et
les citoyens, ne supportent pas qu’on rappelle les positions qu’ils ont
adoptées. Si cette résolution n’a que la force d’un vœu, pourquoi
prendre le risque qu’elle puisse ensuite être invoquée dans l’exposé
des motifs d’une proposition de directive que l’on réclame ? Si, par
hasard, ils ignorent le contenu de ce qu’ils votent, on peut
s’interroger sur la manière dont ils exercent leur mandat. S’ils
invoquent les multiples sollicitations dont ils sont l’objet, il
convient de leur rappeler un principe de droit : « nul ne peut invoquer
ses propres turpitudes ».
Afin de lever les ambiguïtés qu’ils s’emploient à créer pour dissimuler
leurs responsabilités, voici le texte de la résolution ainsi que le
détail des votes tels qu’on peut les consulter sur le site Internet du
Parlement européen. Les paragraphes en cause portent les numéros 35 et
39. C’est en page 7 de l’exposé des motifs que la proposition
Bolkestein y fait explicitement allusion :
« En février 2003, le Parlement européen s'est aussi félicité du
rapport de la Commission et a souligné qu'il "insiste pour que le
Conseil 'Compétitivité' réaffirme le respect des États membres des
principes du pays d'origine et de la reconnaissance mutuelle, en tant
que base essentielle pour l'achèvement du Marché intérieur des biens et
des services". Enfin, le Parlement "se félicite des propositions visant
à créer un instrument horizontal pour garantir la libre circulation des
services sous forme de reconnaissance mutuelle (reconnaissance dont le
caractère automatique doit être promu dans toute la mesure du
possible), de coopération administrative et, lorsque cela est
strictement nécessaire, en recourant à l'harmonisation".
Ceci suffit pour répondre à des commentaires embarrassés et embrouillés.
Et je ne suis en rien solidaire de ceux qui appellent à la solidarité
entre les adversaires du néolibéralisme, mais commencent par vouloir
imposer à notre génération, à celles de nos enfants et petits enfants
une Constitution néolibérale.
Raoul Marc JENNAR
Chercheur
Animateur de l’URFIG
01.03.2005
LA RESOLUTION
<SubPage>Résolution du Parlement européen sur la communication de la
Commission au Conseil, au Parlement européen, au Comité économique et
social et au Comité des régions: Réactualisation 2002 sur la stratégie
pour le marché intérieur – Tenir les engagements (COM(2002) 171 –
C5‑0283/2002 – 2002/2143(COS))
Le Parlement européen,
– vu la communication de la Commission (COM(2002) 171 –
C5‑0283/2002[1]),
– vu le rapport de la Commission sur le document de travail des
services de la Commission – tableau d'affichage du marché intérieur
(mai 2002) (SEC(2002) 569)[2],
– vu le rapport de la Commission au Conseil, au Parlement européen
et au Comité économique et social sur le deuxième rapport biennal sur
l'application du principe de reconnaissance mutuelle au sein du marché
intérieur (COM(2002) 419)[3],
– vu le rapport de la Commission au Conseil et au Parlement européen
sur l'état du marché intérieur des services, présenté dans le cadre de
la première phase de la stratégie pour le marché intérieur des services
(COM(2002) 441)[4],
– vu le document de travail des services de la Commission - Tableau
d'affichage du marché intérieur n° 11 (SEC(2002) 1243),
– vu les propositions de résolution déposées par:
a) José Manuel García-Margallo y Marfil, sur l'amélioration de
l'environnement des micro-entreprises (B5–0683/2001),
b) Cristiana Muscardini, sur la nécessité d'harmoniser les
diverses réglementations nationales en matière de sécurité privée
(B5–0313/2001),
– vu les préoccupations exprimées dans ses résolutions du
4 octobre 2001 sur la communication de la Commission: Stratégie pour le
marché intérieur des services[5] et du 13 avril 2000 sur la
communication sur la stratégie pour le marché intérieur européen[6],
– vu l'avis du Comité économique et social (CES 871/2002)[7],
– vu l'article 14 du traité,
– vu l'article 47, paragraphe 1, de son règlement,
– vu le rapport de la {JURI}commission juridique et du marché
intérieur et l'avis de la {ECON}commission économique et monétaire
(A5‑0026/2003),
</Visa><Action>A. considérant que le marché intérieur constitue la
pierre angulaire de l'Union et représente une réalisation politique et
économique majeure; le dernier tableau d'affichage confirme en effet
les bénéfices substantiels du marché intérieur pour les consommateurs
et les entreprises dans le domaine de la qualité, du choix et des
niveaux de prix,
B. considérant qu'un marché intérieur des biens et des services
pleinement opérationnel fait partie intégrante des objectifs de réforme
économique de Lisbonne et que la mise en place d'un marché intérieur
des services a été définie comme le prochain objectif majeur,
C. considérant que, selon une récente étude de la Commission, la
création du marché intérieur dans les services financiers apporterait
un surcroît de croissance de 1,1 % dans l'Union européenne, tandis que
l'économie de l'UE connaîtrait un volume d'affaires supplémentaire de
l'ordre de € 130 milliards,
D. considérant que l'achèvement du marché intérieur doit s'accompagner
de la prise en compte des obligations énoncées dans le traité,
notamment à l'article 158, en vue de l'instauration de la cohésion
économique et sociale dans toute l'Europe,
E. considérant que l'article 153 garantit un niveau élevé de
protection des consommateurs dans le marché intérieur,
F. considérant que la Charte européenne des petites entreprises,
adoptée lors du sommet de Lisbonne, souligne la nécessité de réformes
visant à la réalisation d'un véritable marché intérieur qui soit
favorable aux petites entreprises;
G. considérant que, parmi les principaux obstacles, dont certaines
restrictions à la liberté de circulation et d'installation, identifiés
dans le marché des services, beaucoup découlent de la réglementation
nationale, régionale ou locale,
H. considérant que la transposition et l'application de la
législation relative au marché intérieur mettent en lumière de
profondes divergences, certains États membres faisant piètre figure et
marquant le pas,
I. considérant que l'invocation de clauses de sauvegarde par des
États membres peut porter préjudice à l'uniformité de la législation
communautaire; que, de surcroît, les garanties de procédure applicables
à l'invocation de clauses de sauvegarde et leur contrôle sont
insuffisants, de sorte que le risque existe que toutes les parties
concernées ne soient pas associées à l'établissement de la clause de
sauvegarde par les États membres;
J. considérant qu'en l'absence de normes uniques européennes ou
d'application de la reconnaissance mutuelle, la nécessité de procéder
localement à des tests et certifications constitue un surcoût important
pour les entreprises et entrave l'achèvement du marché intérieur,
K. considérant que les États membres ont décidé au Sommet de Feira
d'accélérer les programmes concernant la création d'entreprises à
moindre coût et dans des délais plus brefs;
L. considérant que depuis 1999, la Commission a élaboré une feuille
de route concernant l'action à entreprendre pour développer la
politique du marché intérieur, mais que les progrès demeurent
insuffisants,
M. considérant que les États membres sont généralement réticents à
poursuivre l'achèvement du marché intérieur en dehors de l'initiative
de la Commission et du Parlement,
Soutien de la stratégie du marché intérieur
1. réaffirme soutenir résolument la stratégie du marché intérieur et
demande au Conseil et à la Commission d'inscrire l'achèvement du marché
intérieur et le lancement de l'initiative du marché intérieur des
services en tant que priorités absolues du Sommet économique de 2003;
2. exprime ses vives préoccupations quant à l'écart existant entre
l'adhésion du Conseil aux objectifs de Lisbonne et la réticence des
États membres à mettre en œuvre les réformes; considère que la priorité
absolue doit être accordée à une initiative majeure pour pallier ce
déficit, engageant toutes les institutions européennes, les
organisations de consommateurs et les organisations professionnelles
dans un véritable partenariat;
3. se félicite de la création du Conseil "Concurrence", est persuadé
que cela représente un changement de priorité politique et ne traduit
pas seulement une opportunité administrative, et insiste pour que les
États membres inscrivent résolument les questions relevant du marché
intérieur dans le cadre global des réformes économiques;
4. demande à tous les États membres d'accélérer la transposition des
directives relatives au marché intérieur, tout en déplorant que, selon
le tableau d'affichage du marché intérieur le plus récent, publié en
novembre 2002, les États accusent un retard sur les calendriers de mise
en œuvre, les textes en attente de transposition représentant 2,1 % de
la législation; fait en outre observer que deux des économies les plus
importantes, à savoir les économies française et allemande, figurent
parmi celles qui sont le plus loin du compte;
5. invite la Commission à entreprendre une évaluation stricte des
causes de l'incapacité des États membres à mettre en oeuvre la
législation communautaire et des obstacles qui s'opposent à la mise en
oeuvre de cette législation, et estime que les État membres devraient
rendre compte de cette incapacité de mettre en oeuvre la législation
dans un rapport à la Commission, qui serait présenté et examiné lors de
chaque sommet économique;
6. appelle les États membres, lorsqu'ils invoquent des clauses de
sauvegarde, à se limiter au minimum, et invite la Commission à veiller
à ce que suffisamment de garanties soient instaurées pour
l'établissement des clauses de sauvegarde et leur contrôle par les
États membres;
7. prie instamment la Commission de rechercher en premier lieu des
solutions pratiques au problème du déficit de mise en œuvre et, en même
temps, d'améliorer le rythme et l'efficacité du traitement des cas
d'infraction et de collaborer avec le tribunal de première instance
pour mettre au point des procédures rapides, étayées le cas échéant par
des sanctions, et pour concrétiser les propositions adoptées par
lui-même à ce sujet;
8. juge nécessaire de s'interroger sur l'efficacité du système de
sanctions et d'amendes appliqué par la Cour, afin de renforcer ce
système, d'assurer l'instruction rapide des cas prioritaires et de
fixer des délais de mise en œuvre assortis de procédures permettant
d'imposer des amendes à brève échéance;
9. considère qu'il convient d'incorporer un test de compatibilité du
marché intérieur dans les tests auxquels doit être soumise l'ensemble
de la législation de l'UE et dans les plans d'action visant à
simplifier et à améliorer la législation communautaire (meilleure
réglementation); soutient les initiatives visant à améliorer la
transposition des mesures relatives au marché intérieur et à éliminer
les transpositions trop complexes (surréglementation); invite les
parlements nationaux à s'employer davantage à garantir la mise en œuvre
opportune et fidèle des directives relatives au marché intérieur;
10. estime que l'application déterminée, sur les plans européen et
national, des règles de la concurrence est indispensable pour permettre
aux entreprises, et particulièrement aux petites entreprises, de
disposer des plus larges possibilités de développement de leurs
activités et de se livrer une concurrence loyale en tous points du
marché intérieur;
11. est d'avis que les citoyens et les consommateurs doivent bénéficier
d'informations plus précises au sujet du défaut de mise en œuvre par
les États membres de la législation relative au marché intérieur;
12. estime que le Parlement, la Commission et les États membres, en
partenariat avec les organisations de consommateurs, les travailleurs
et les organisations professionnelles, devraient coopérer pour
promouvoir les bénéfices du marché intérieur et encourager les
entreprises à tirer parti des possibilités qu'offre ce dernier;
13. rejette l'affirmation de la Commission selon laquelle le Parlement
et le Conseil ont une responsabilité partagée pour un certain nombre
d'objectifs non atteints; souligne dans ce contexte que les objectifs
indiqués par la Commission comme n'ayant pas été atteints ne l'ont pas
été presque exclusivement en raison de la lenteur de la procédure au
sein du Conseil;
14. invite la Commission à s'accorder avec les États membres pour la
définition de stratégies cohérentes de mise en œuvre de la législation
relative au marché intérieur; souligne, en particulier, la nécessité
d'appliquer d'une manière cohérente les nouveaux cadres juridiques
régissant le commerce électronique, les communications électroniques,
le droit d'auteur et la protection des données;
15. soutient la stratégie de la Commission visant à aider les pays
candidats dans leur préparation en vue du marché intérieur; souligne
notamment l'importance des programmes de formation pour les
fonctionnaires des pays candidats et rappelle que la participation
active des pays candidats en ce qui concerne les questions relatives au
marché intérieur revêt une importance primordiale;
Actions spécifiques visant à soutenir la stratégie du marché intérieur
16. invite les États membres à accorder la priorité absolue à la mise
en œuvre correcte et non discriminatoire des règles du marché intérieur
et à mettre en place une logistique en vue d'aider les citoyens et les
entreprises à exercer leurs droits dans le cadre du marché intérieur;
17. invite la Commission à être particulièrement attentive pour veiller
à ce que la législation adoptée dans le cadre du plan d'action pour les
services financiers (PASF) soit transposée dans les délais prévus, dans
la mesure où, dans le cas contraire, il ne serait pas possible de
réaliser le plein potentiel d'un marché financier intégré;
18. souligne l'importance, pour le bon fonctionnement du marché
intérieur, de règles et de procédures cohérentes en matière de
protection des données; prie instamment la Commission de se prononcer,
lors de la prochaine révision de la directive générale concernant la
protection des données, en faveur du marché intérieur de la circulation
et de la transmission de données; demande, en particulier, la mise au
point de stratégies cohérentes à l'égard des notices destinées aux
consommateurs et de procédures communes simples pour ce qui est de la
notification aux autorités chargées de la protection des données;
19. confirme son soutien sans réserve à SOLVIT et à la relance du
service de signalisation du citoyen; suggère que le Conseil
"Concurrence" reçoive sur une base régulière les rapports de ces
réseaux et s'emploie rapidement à résoudre les problèmes ainsi
détectés;
20. prend acte des mesures spécifiques énoncées dans la stratégie de la
Commission pour la réalisation de ces objectifs, début 2004 et confirme
qu'il est disposé à coopérer avec la Commission et le Conseil pour
atteindre ces objectifs;
21. affirme toutefois qu'il ne suffit pas de demander aux États membres
d'adopter, avant juin 2003, des mesures visant à garantir la création
de sociétés à responsabilité limitée plus rapidement et moyennant des
frais et des capitaux réduits et qu'il faut aussi se pencher sur les
obstacles qui entravent actuellement la création de toutes les petites
entreprises, dont les entreprises individuelles, et lancer des
initiatives pour surmonter lesdits obstacles, grâce notamment à la
télématique et à l'Internet;
22. se félicite des progrès récemment accomplis quant à la
libéralisation des marchés du gaz et de l'électricité et à la
réglementation du transport aérien, progrès qui permettront d'atteindre
quelques-uns des objectifs les plus importants définis par le Conseil
européen à Barcelone;
23. demande au Conseil de conclure sans délai l'examen du brevet
communautaire;
24. invite la Commission à accélérer ses travaux pour simplifier le
système particulièrement lourd de la TVA et faire en sorte que l'impact
réel sur les entreprises, en particulier sur les PME, fasse l'objet
d'une évaluation plus approfondie lors de la proposition d'une nouvelle
législation;
25. prie la Commission de présenter dans les futurs rapports contenant
les tableaux d'affichage une analyse coût‑avantages de la mise en œuvre
de la législation relative au marché intérieur en termes d'emploi, de
croissance, de PIB et de compétitivité de l'économie de l'UE, en
chiffrant les coûts du déficit de mise en œuvre de cette législation;
26. invite la Commission à coopérer avec le Parlement pour organiser un
deuxième forum du marché intérieur de façon à permettre aux citoyens et
à l'industrie, notamment aux PME, d'exprimer leurs préoccupations et
d'examiner des solutions;
27. invite les États membres à réaffirmer, lors du sommet économique de
2003, leur volonté d'achever le marché intérieur pour le dixième
anniversaire de celui‑ci, en souscrivant à une déclaration solennelle
visant à améliorer et accélérer la réalisation du marché intérieur des
marchandises et des services, et ce pour le bénéfice des citoyens;
28. invite la Convention sur l'avenir de l'Europe à traiter du problème
que pose le défaut de mise en œuvre de la législation communautaire et
à proposer des solutions à cet égard;
Marché intérieur des services
29. soutient vigoureusement les initiatives destinées à créer un marché
intérieur des services, conformément à la résolution du Parlement sur
la communication de la Commission (COM(2000) 888);
30. se félicite de l'analyse exhaustive de la Commission sur l'état du
marché intérieur des services (COM(2002) 441), tout en exprimant sa
préoccupation quant à l'étendue et à la complexité des obstacles
identifiés, qui affectent l'ensemble de l'économie européenne;
31. note qu'un marché intérieur des services pleinement opérationnel
élargira le choix des consommateurs et leur permettra de bénéficier des
services d'autres États membres, notamment des services de santé;
concernant l'éventuelle évolution d'un marché intérieur des services de
santé, attend les résultats du processus de réflexion entrepris à haut
niveau sur la mobilité des patients et l'évolution des soins de santé
publique, qui devrait s'achever en 2003;
32. relève que, des quatre libertés instaurées par le marché intérieur,
la libre circulation des personnes a rencontré le moins de succès;
engage, par conséquent, les États membres, le Parlement et la
Commission à agir avec hardiesse en vue de faciliter la reconnaissance
des diplômes acquis dans d'autres États membres; estime qu'il importe
de clarifier les directives énonçant les règles à appliquer aux
travailleurs détachés dans d'autres États membres;
33. se félicite de la position nouvellement exprimée par la Commission
au sujet des obstacles de fait à la libre circulation des personnes que
constituent les différences entre les régimes fiscaux applicables aux
pensions et aux automobiles; prie instamment la Commission de mettre en
œuvre les mesures prévues dans les communications publiées sur ces
questions;
34. invite le Conseil à présenter sans délai au Parlement une position
commune sur le règlement relatif à la promotion des ventes; demande à
la Commission d'étayer le travail du Conseil par des études permanentes
portant sur les avantages que procure le marché intérieur en matière de
promotion des ventes, et mettant plus particulièrement l'accent sur les
PME et les consommateurs;
35. se félicite des propositions visant à créer un instrument
horizontal pour garantir la libre circulation des services sous forme
de reconnaissance mutuelle (reconnaissance dont le caractère
automatique doit être promu dans toute la mesure du possible), de
coopération administrative et, lorsque cela est strictement nécessaire,
en recourant à l'harmonisation;
36. considère que les États membres devraient engager sans délai la
révision de leur législation concernant les fournisseurs de services en
vue d'éliminer les pratiques protectionnistes discriminatoires et
discrétionnaires ainsi que les procédures complexes ou non
transparentes; invite le Conseil "Concurrence" à s'engager en ce sens
et souligne que les pays candidats doivent faire de même;
37. considère que les États membres devraient encourager la liberté
d'établissement et faciliter la création d'entreprises, y compris des
filiales, en modernisant et en simplifiant leur législation et en
encourageant l'esprit d'entreprise, de façon à stimuler notablement le
marché intérieur des services;
38. invite la Commission à proposer, dans son futur Livre vert, des
mesures concernant l'esprit d'entreprise, de façon à encourager les PME
à tirer profit du marché intérieur des services;
Reconnaissance mutuelle
39. estime que, si les principes du pays d'origine et de la
reconnaissance mutuelle sont essentiels à l'achèvement du marché
intérieur des biens et des services, les objectifs d'intérêt public, et
en particulier la protection du consommateur, doivent être sauvegardés,
lorsque la chose est nécessaire, grâce à une harmonisation des règles
nationales;
40. convient que la reconnaissance mutuelle pourrait être un instrument
encore plus efficace du marché intérieur si les États membres
appliquaient dûment ce principe et éliminaient les dispositions faisant
double emploi dan la législation nationale;
41. se déclare favorable à la reconnaissance mutuelle des codes de
conduite d'entreprise ou de branche définis afin de compléter ou de
mettre en œuvre la législation de l'UE;
42. affirme le rôle essentiel que joue la reconnaissance mutuelle pour
la création d'un marché intérieur des services; réaffirme son soutien
en faveur de la reconnaissance mutuelle des services financiers, comme
le montre l'adhésion qu'il a accordée au plan d'action des services
financiers et à la communication de la Commission sur le commerce en
ligne et les services financiers;
43. charge son Président de transmettre la présente résolution au
Conseil, à la Commission et aux gouvernements des États membres.
LES VOTES
La résolution a été approuvée par 304 pour, 17 contre et 24 abstentions.
1. Harbour report A5-0026/2003 - resolution
13/02/2003 12:06:36
304
Pour
EDD: Belder, Blokland, van Dam
ELDR: Andreasen, Attwooll, Beysen, Boogerd-Quaak, van den
Bos, Busk, Caveri, Clegg, Costa Paolo, Davies, De Clercq, Ducarme,
Dybkjær, Flesch, Formentini, Gasòliba i Böhm, Jensen, Lynne, Maaten,
Manders, Mulder, Nordmann, Olsson, Paulsen, Pesälä, Pohjamo, Ries,
Riis-Jørgensen, Sánchez García, Sanders-ten Holte, Schmidt, Sterckx,
Sørensen, Väyrynen, Vallvé, Van Hecke, Vermeer
NI: Hager, Raschhofer, Sichrovsky
PPE-DE: Almeida Garrett, Arvidsson, Averoff, Balfe, Banotti,
Bastos, Bayona de Perogordo, Beazley, von Boetticher, Bowis, Bradbourn,
Brienza, Bushill-Matthews, Callanan, Camisón Asensio, Chichester,
Coelho, Cornillet, Corrie, Cushnahan, Daul, Deprez, Descamps, Deva, De
Veyrac, Doorn, Dover, Ebner, Fernández Martín, Fiori, Flemming, Foster,
Fourtou, Gahler, Garriga Polledo, Gemelli, Gil-Robles Gil-Delgado,
Glase, Goepel, Gomolka, Goodwill, Graça Moura, Grosch, Grossetête,
Hannan, Harbour, Heaton-Harris, Helmer, Hermange, Hernández Mollar,
Herranz García, Hieronymi, Inglewood, Jarzembowski,
Keppelhoff-Wiechert, Khanbhai, Kirkhope, Klamt, Klaß, Korhola,
Lamassoure, Liese, Lisi, Maat, McCartin, Marinos, Marques, Martens,
Martin Hugues, Matikainen-Kallström, Mauro, Mayer Hans-Peter, Mayer
Xaver, Mennitti, Menrad, Mombaur, Moreira Da Silva, Morillon, Müller
Emilia Franziska, Musotto, Naranjo Escobar, Nicholson, Niebler, Ojeda
Sanz, Pacheco Pereira, Parish, Pastorelli, Peijs, Pérez Álvarez,
Pirker, Piscarreta, Podestà, Posselt, Pronk, Rack, Redondo Jiménez,
Ripoll y Martínez de Bedoya, Rübig, Sacrédeus, Santer, Sartori,
Schaffner, Schleicher, Schmitt, Schröder Jürgen, Smet, Sommer, Stauner,
Stenmarck, Stenzel, Stevenson, Sudre, Suominen, Tajani, Tannock,
Theato, Trakatellis, Valdivielso de Cué, Van Orden, Vidal-Quadras Roca,
Wachtmeister, Wenzel-Perillo, Xarchakos, Zabell, Zacharakis, Zappalà,
Zissener
PSE: Adam, Andersson, Aparicio Sánchez, Baltas, Berenguer
Fuster, Bösch, Bullmann, Campos, Carlotti, Carnero González, Carrilho,
Casaca, Cashman, Cercas, Colom i Naval, Corbett, Corbey, Darras,
Dehousse, De Rossa, Dührkop Dührkop, Duhamel, Ettl, Evans Robert J.E.,
Färm, Ford, Garot, Gebhardt, Ghilardotti, Gill, Gillig, Goebbels,
Guy-Quint, Haug, Hoff, Honeyball, Howitt, van Hulten, Iivari,
Karamanou, Katiforis, Kindermann, Krehl, Kreissl-Dörfler, Kuckelkorn,
Kuhne, Lage, Lalumière, Lange, Linkohr, Lund, McNally, Malliori, Martin
David W., Martínez Martínez, Mastorakis, Medina Ortega, Menéndez del
Valle, Miguélez Ramos, Miller, Moraes, Müller Rosemarie, Murphy,
Myller, Napoletano, Obiols i Germà, O'Toole, Paasilinna, Paciotti,
Pérez Royo, Pittella, Poos, Prets, Read, Rocard, Rodríguez Ramos,
Roth-Behrendt, Rothe, Rothley, Roure, Sacconi, Sakellariou,
Sandberg-Fries, dos Santos, Sauquillo Pérez del Arco, Sornosa Martínez,
Souladakis, Sousa Pinto, Stihler, Stockmann, Swiebel, Swoboda, Terrón i
Cusí, Theorin, Thorning-Schmidt, Titley, Tsatsos, Vairinhos, Van
Brempt, Van Lancker, Volcic, Weiler, Westendorp y Cabeza, Wiersma,
Wynn, Zorba, Zrihen
UEN: Camre, Collins, Hyland, Mussa, Nobilia, Ó Neachtain
Verts/ALE: Auroi, Bouwman, Buitenweg, Celli, Dhaene, Echerer, Evans
Jillian, Flautre, Hudghton, Lagendijk, Lannoye, Maes, Onesta,
Piétrasanta, de Roo, Rühle, Schroedter, Sörensen, Staes, Wuori, Wyn
17
Contre
EDD: Abitbol, Bernié, Butel, Esclopé, Farage, Raymond,
Saint-Josse, Titford
GUE/NGL: Bordes, Cauquil, Figueiredo, Laguiller
NI: Berthu, de Gaulle, Lang, de La Perriere, Souchet
24
Abstention
EDD: Sandbæk
GUE/NGL: Ainardi, Bakopoulos, Boudjenah, Caudron, Di Lello Finuoli,
Jové Peres, Kaufmann, Koulourianos, Krarup, Manisco, Meijer, Miranda,
Modrow, Naïr, Papayannakis, Puerta, Seppänen
NI: Della Vedova, Vanhecke
UEN: Ribeiro e Castro
Verts/ALE: Gahrton, McKenna, Schörling
[1] JO C non encore publié au JO.
[2] JO non encore publié au JO.
[3] JO non encore publié au JO.
[4] JO non encore publié au JO.
[5] JO C 87 E du 11.4.2002, p. 159.
[6] JO C 40 du 7.2.2001 p. 164.
[7] JO C 241 du 7.10.2002, p. 1
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